27 mai 2013
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Il y a des soirs comme ça, où on voudrait rendre son tablier.
Un épuisement, un ras le bol, une patience qui s'amenuise...
Se sentir désemparé, désarmé et avoir envie de crier un bon coup, faire ses valises et aller loin loin loin... Là où on n'aura plus à gérer les crises, les pleurs, les cris, les réveils nocturnes, l'endormissement qui dure 1h, les matins grognon, les repas si compliqués, les disputes fraternelles...
Envie de liberté, de se soucier du menu du soir à 19h30, de grasses matinées, de petit dej au lit, de silence, de calme, de siestes, de longs bains, de longs moments de lecture sans interruption - maman, il est où mon avion playmobil? - de partir en week-end avec 1 petit sac, d'un esprit libre de toute inquiétude comprenant la santé-sécurité-éducation-bien être- école-crèche-activités-rdv pédiatre-pharmacie pour vaccin- ah zut le sac piscine-c'est quel jour la visite de l'école?
Puis.... Puis.....
Quand ils dorment, bien au calme....
Se dire que si on faisait nos valises et qu'on partait pour de vrai, y'a des chances que ça nous manque tout ça, même les moments les plus horribles. Même les cris. Même les "si c'est comme ça je suis plus ton fils!".
Et qu'on se sentirait bien inutile d'un coup. Et bien vide.
Les serrer fort dans mes bras, fermer les yeux et respirer l'odeur de leur peau, les embrasser...
Que c'est dur d'être parent! Mais que c'est beau...
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